NOTRE INDUSTRIE FRANCOPHONE, NOTRE ECHAPPATOIRE

À l’égard de « Restez à l’affût », aujourd’hui, on va se référer à l’industrie francophone au Kenya. Oui, enfin, l’industrie francophone/ francophile au Kenya. Avant que je continue, êtes-vous au courant de ce qui se passe à la Côte des voix ? Non ? Gardez les yeux ouverts, la nouveauté arrive bientôt. Revenons à nos moutons.

L’apprentissage ne s’arrête jamais. Il faut se lancer dans des situations qui permettront d’améliorer votre français. La maîtrise s’acquiert par la pratique. Quels défis avez-vous relevés dans ce parcours ?

En premier lieu, l’abandon de l’étude est évident à l’école secondaire et même après le baccalauréat. Les gens qui commencent ce parcours sont motivés par l’intérêt de cette langue magnifique. On subit des défis différents notamment le manque d’un entourage francophone, un ami avec lequel on peut pratiquer la langue voire la peur de parler aux les autres ou devant un public.

Une autre difficulté est l’ignorance. On doit sortir les sentiers battus. On ne peut pas se cantonner à l’apprentissage dans la classe. On doit aller plus loin que ça.  Cela veut dire qu’on peut assister aux événements ou aux débats, lire les journaux dans les médiathèques et en ligne ou bien former un groupe de discussion afin de pratiquer.

Au vu et au su de tous, le manque de ressources pédagogiques conduit à la voie de l’atténuation de motivation. Cependant, on ne peut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. On doit travailler jusqu’à l’épuisement. Il y a des applications francophones qui aident avec l’apprentissage de français comme TV5Monde, RFI, le Figaro parmi d’autres. Pour la grammaire, le conjuguer est primordial pour conjuguer des verbes. Sans ambages, la conjugaison est un casse-tête pour la plupart de gens. Personne n’est parfait.

Comment va-t-on enrayer ces problèmes ?

Alors, n’est-il pas nécessaire d’assister aux événements français pour côtoyer des personnes qui partagent les mêmes intérêts ? Est-il juste de fonder une pierre angulaire et puis de lâcher prise ?

Non. Notre échappatoire réside dans les organisations créées dans le but de promouvoir le français entre autres : l’Alliance Française, Côte des voix, Kifaransa Village, Mitahato French Village, Radio Centans, Les voix d’écrivains francophones kényans …

Ces organisations rocambolesques aident à surmonter la peur de parler en participant aux événements, enrichir votre vocabulaire en lisant des articles et écoutant des podcasts, ou bien à trouver des opportunités de réseautage. (Peut-être que votre âme-sœur se trouve dans cet entourage francophone/ francophile).

En définitive, apprendre est un processus et il faut se pousser chaque jour. Quel que soit trente minutes de lire un roman, un article ou même écouter un podcast. Au fur et à mesure, on va améliorer notre français.

Alors, restez connectés, restez à l’affut car une nouveauté se dessine à l’horizon et bien-sûr prête à vous hypnotiser.

Écrit par : Ariana Ann WANJIRU

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