LA SOLITUDE

Ce soir, sous ce ciel noir plein de lueur
Où brillent les étoiles de mille couleurs,
Je partage les belles douleurs de mon
pauvre cœur animées par des pleurs.
Je me désaltère avec la poésie
Lorsque ma plume noire demeure une
fantaisie de mon cœur qui s’écœure.


Comme un vampire de loin je respire
Ton odeur, de loin je peux lire tes pensées,
Et sentir le bruit de ton cœur,
Le mal qui l’a encaissé.
Dans tes yeux que je chavire, ta beauté
m’éblouit et cet incendie
Que brûlent tes yeux, par la lumière que
sèment tes mains, me rend heureux.

Quand la pluie tombe
Brutalement la nuit…
Dans ma chambre telle une tombe
Où les gouttes d’eau traversent le toit
Et mouillent mon lit,
Tu deviens cette pluie qui chante
Cette pluie qui rêve et qui persévère
Tu deviens l’eau qui creuse ma tête
L’eau qui éclaire,
L’eau douce comme l’air.

Et comme un génie perdu dans un monde
endormi
Seul nos souvenirs m’éveillent et me
sourient.
Lorsque mon âme s’enflamme et mon corps
s’évanouit,
Je ferme les yeux et à mes côtés tu apparais
Pour séduire
Les maux de me plaies.

Ecrit par : L’INCONSOLÉ POÈTE