Le mois de la francophonie donne la flamme aux lycéens qui apprennent le
français. Ils se préparent dès janvier, au commencement du semestre même !
Début février, les lycées commencent à recevoir les invitations des
établissements différents pour venir ensemble commémorer ce mois des langues
et cultures francophones. Mi-février, ce fameux mois pour les jeunes
francophiles guette et comme on a vu au dernier article, les préparations
s’intensifient ! Fin-février, c’est ce qu’on appelle mettre du cirage sur le pneu !
Autrement dit, peaufiner toutes les prestations afin de s’assurer d’une bonne
qualité et d’entretenir une bonne image comme un lycée qui hisse bien le
drapeau de la langue française.
À cause de la pandémie du COVID-19, il y avait une interruption de toutes ses
activités, mais avant la pandémie, toutes les salles du français (French Room)
aux lycées étaient remplies par ses étudiants ardents ! Qu’est-ce qu’ils
faisaient ? Rien que les préparations pour la francophonie ! Pour briller, il faut
bien s’appareiller ! Cette année, on espère qu’on va se remettre sur les rails et
regagner la fougue que ce monstre, COVID-19, nous l’a piquée !
Le mois est enfin-là, disons tout simplement début mars et au plus loin le 7
mars ! Toutes les écoles sont prêtes à nous livrer les prestations avec brio.
Disons, cette fois-ci, juste pour donner un exemple, qu’on se retrouve à St. G
(St.George’s Girls’ Secondary School) ou à Patch (The Nairobi School). La
veille de l’événement, les lycéens ont fait en sorte de trouver la meilleure paire
d’uniforme, pour se mettre à son trente-et-un ! Hata kama ni shati tutaomba !
La veille même, tous les lycéens sont au courant de cet évènement. « Cheki
brathe, kesho sisi hatuko prep ! » Le lendemain c’est un grand jour, le jour
qu’on a tous attendu ! Le jour qu’on va se laver ou se doucher, tout en
dépendant du classement de votre école ! Même avec la froideur matinale et en
plus, l’eau froide ! Pas question d’odeur bizarre dans cette journée tant
convoitée non seulement par les élèves qui apprennent le français, mais aussi
ceux qui ne l’apprennent pas !
Les cars scolaires commencent à affluer, l’un après l’autre. Les “school
prefects” du lycée organisateur sont très accueillants envers leurs camarades des
autres lycées invités alors que pour les leurs, ils leurs donnent un coup d’œil et
le message est directement communiqué ! « Buda, nikupate kwa io hall ». Dis
Odhis d’un ton léger alors qu’il est très costaud ! Tout en entrant aux locaux, de
loin, on peut attendre les “mic one two, check mic one two”. Tout est prêt pour
enfin fêter la francophonie. Le hall de l’école est bondé voire même débordé et
les personnes qui épient par les fenêtres sont généralement les élèves qui ne
parlent pas français, mais qui sont les élèves de forme quatre ? Ils doivent
assister à l’évènement MPENDE MSIPENDE !
APPRENONS TOUS LE FRANÇAIS AU LYCÉE !
Écrit par : Sam Kioko