Kinachohitajika ni Stamina, pumzi…L’église du Pasteur Ng’ang’a

ATTENTION : aucune discrimination n’est faite à l’encontre d’une religion ou d’une dénomination. Cet article est publié uniquement à des fins de divertissement.

Connaissez-vous pasteur Ng’ang’a ? Le Commandant général en chef ? Le pasteur de Gen Z ? Le célèbre chanteur de wanapanga kunimaliza et, à mon avis, le meilleur guitariste du Kenya !

Plusieurs diraient que c’est un escroc, un fraudeur, mais pour certains d’entre nous, c’est un homme très drôle.

Son église s’appelle Neno Evangelism. Dimanche dernier, mes amis et moi avons décidé d’assister au culte et d’écouter notre chanson préférée, Shuka Zakayo, interprétée en direct car Zakayo devrait vraiment se retirer, trop c’est trop !

À 11h, nous sommes arrivés au centre-ville où se situe l’église. Le parking était plein et nous avons été fouillés par des huissiers à l’entrée. Le sanctuaire était complètement rempli et on nous a demandé de nous asseoir à l’étage. La première chose qu’on a remarquée, c’est qu’aucune femme ne portait de pantalon, sauf nous. Cela nous différenciait des vrais croyants. Leurs chaises étaient vraiment élégantes, contrairement à d’autres églises où ce type de sièges est destiné aux pasteurs ou aux invités importants. Les pasteurs sont assis devant sur des canapés.

Au bout d’un moment, nous sommes descendues pour mieux voir le Commandant. Quelques minutes plus tard, il y avait un homme qui était chassé des démons et qui confessait comment il avait mangé la tête de sa femme. Une de mes amies a éclaté de rire ! Elle a ri si fort que les autres fidèles nous ont jeté de vils regards. Elle a même demandé à son voisin de table : « Vous ne trouvez pas ça drôle ? » C’est ça le truc, ils étaient tellement habitués que ça ne les dérangeait pas.

La prédication avait du sens [jusqu’à ce qu’il commence à insulter les gens]. Il y avait des jeunes assis à l’étage et nous avons pensé qu’ils se faisaient baptiser, jusqu’au moment des offrandes où ils ont commencé à descendre en dansant. Le Commandant a enfin pris sa guitare, c’est le moment que nous attendions tous. Seules ses chansons originales sont interprétées. 

Lors des offrandes, il disait “Wacha hata niangalie pande hii nisione hizo 50 bob zenu”. Puis on a commencé à chanter, ce qui nous a poussés à nous y rendre. My friend ile kudance se trouve là-bas… ? Une fois encore, vous avez besoin de Stamina, de pumzi, d’akili, de concentration, de consistency, de mabreka ya kutosha…La danse consistait à se balancer la tête d’avant en arrière, karibu tuvunje shingo, à sauter et, pour moi, le meilleur moment, kitamba kitamba ya Yesu qui signifiele drapeau de Jésus. Une fois qu’il a crié 1, 2, 3, nous lançons les vitambas en l’air.

Pendant le culte, les gens tombaient et se roulaient par terre. Ni kama video kama drama. C’était comme un spectacle !

Ensuite, les personnes qui avaient besoin d’expulser les démons se sont présentées. [Les gens disent qu’ils sont généralement des comédiens rémunérés]. Ng’ang’a chasse alors les démons en demandant quels sont leurs noms démoniaques et ce qu’ils font. Après cela, il prie pour eux, et les voilà « délivrés ». Paid actors, si mimi ndio nakushow ! Après avoir applaudi, il nous a demandé : « Pourquoi applaudissiez-vous, mafala nyinyi ? » Bizarrement, ses insultes sont si normales dans son église.

Plus de 3 heures plus tard, il était temps pour nous de mettre un terme à notre aventure. Ce fut une expérience très intéressante.

Existe-t-il des pratiques similaires dans votre lieu de culte ? On écoute, on ne juge pas

Écrit par : JUMA Rochelle

4 thoughts on “Kinachohitajika ni Stamina, pumzi…L’église du Pasteur Ng’ang’a”

  1. On écoute, on ne juge pas!! 🤣🤣. Si captivante, si hilarante!!! T’a beaucoup améliorée, français yako imepigwa pasi!!!🚀✨

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