La culture Matwana au Kenya

« Beba Beba Beba, wa haraka iende, panda Ndege epuka jam » Ce sont les sons autour d’un ‘matatu’ à la gare routière.

Qu’est-ce que c’est « un matatu » alias matwana en swahili ?

C’est une voiture de 14 places ou 33 places, plutôt de 33 sièges. De plus, c’est une voiture pour le transport en commun.

En revanche, il y a la culture matwana– qui consiste les matatus extraordinaires appelés « nganya » l’argot du nom matatu : c’est-à-dire un matatu exceptionnel voire extraordinaire.

Qu’est-ce qui fait d’un matatu un nganya ? Oh la la… !  Où dois-je commencer ? D’abord, l’œuvre du nganya est sublime. L’extérieur et l’intérieur sont couverts de graffitis. Un graphisme très créatif pour chaque matatu menant à un nom spécifique pour celui-ci.

Ensuite, les phares qui sont sublimes. Particulièrement pendant la nuit, elles se démarquent des autres voitures et font toujours tourner les têtes. Les bus différents avec les couleurs différentes et uniques.

Troisièmement et plus important c’est la musique et le système audio (des baffles/ haut-parleur) de qualité supérieure. Selon l’heure de la journée, genres différents de musique sont joués, par exemple le matin, c’est toujours du gospel jusqu’à 8 heures. Pendant tout le trajet jusqu’à votre destination, vous aurez la garantie de vous divertir.

Enfin, la carrosserie. Ils sont plus souvent personnalisés contrairement aux matatus normaux. Depuis les sièges meublés, les portraits créatifs et les dessins jusqu’aux écrans géants que l’on ne voit qu’à la maison ou dans les supermarchés.

Plusieurs des gens me demanderont, « Pourquoi choisissez-vous un nganya au lieu d’un matatu régulier ? » Eh my guy the speed! the thrill, huezi elewa… La vitesse ! Nairobi est une ville très animée et des nganyas savent comment éviter les embouteillages. Par exemple, il faut environ 45 minutes pour aller de chez moi à la ville, cependant, si j’utilise un nganya, je serai en ville en 25 minutes. Ils prennent parfois des raccourcis qui risquent de vous conduire en Tanzanie !!! Haha !!! Bora wasikae kwa jam.

Bref et sans oublier, pour identifier un nganya, ils ont toujours un autocollant de MATWANA CULTURE sur le pare-brise ou les côtés.

Aimeriez-vous embarquer à bord d’un nganya ?

Écrit par- Rochelle JUMA

9 thoughts on “La culture Matwana au Kenya”

  1. Non, je n’ aimerais pas voyager à bord d’ un Nganya 🤣🤣
    Superbe description Mlle Rochelle, de ses matatus trop bruyanys qui pourraient mener à l’ évanouissement pour nous, les plus âgés 😅
    Prof.Brigitte

    1. Selon moi je n’ aime pas embarquer á bord du Ngaya parce qu’il est trop bruyant et que la plupart des graffitis sont criards.

  2. PAS DU TOUT Rochelle!😂 Je préfère marcher au lieu de le prendre😂. Tu arrives à ton endroit fatigué, fâché et au bout de rouleau.

    En bref, c’est absolument magnifique d’avoir lu un de tes extraits💯💯

    J’attends le prochain ‼️💆🏾‍♂️

  3. Bon travail. Moi, j’aime beaucoup Matwana culture sauf les moments les ” dondas ” augmentent le billet de bus. Mais cette culture là mérite d’être ajouté à la liste du patrimoine de L’UNESCO.

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