« VIPAJIFEST »

Un moment commémoratif inscrit dans les esprits , dans les mémoires des « vipajistes » ( Les participants de Vipajifest).

C’était un vendredi soir à 20h quand enfin l’équipe type de Kifaransa village de Nairobi décida de quitter le sol nairobien pour se rendre à Mombasa. Dans le train durant le voyage, une bande de soûlards aboyait en faisant le bordel partout. Leur rougissements aigrissaient brutalement  les hôtesses. Cependant, ces dernières décidèrent d’appeller la police pour chasser ces pochards du train.

Soudainement, la tête de ces ivrognes rongé par la peur d’être chassé, son corps sua toutes les bouteilles d’alcool qu’il avait bu, il supplia sa bande de mettre un point sur leur cacochymes. D’abolir calmement la bizarrerie. D’arrêter gentiment la dinguerie. La bande a respectueusement écouté leur ivre maître et se tue.  Le voyage continue dans le calme comme l’eau dans un cylindre pas des mouvements. Et c’est ainsi que le voyage s’est passé.

Le lendemain du voyage, c’était le jour prévu, début de l’événement à l’Alliance Française de Mombasa. On s’y est rendu à temps. On avait arrangé le lieu du spectacle en écoutant de la musique brutale silence. L’événement commença à 14h par l’hymne national. Issu du Slam/poésie. Une pluie de mots caressa les âmes des femmes et hommes présents.

Le public était ému et épris des sentiments divers. Le soir, une beauté nostalgique des mannequins , modèles nous a fait rêver à la ville de lumière. Des différents styles : artistiques, cultures et stylistiques, ont laissé nul place à l’ennuie tout au long de la nuit.

Le dimanche jour prédit du retour , toutes les équipes de Kifaransa village : Pwani , Mombasa et Nairobi, se trouverent à la plage où elles jouaient au football et volleyball : Garçons vs Filles. Biensûr les filles sont abatues plus de dix-buts à zéro.

Des photos prises pour garder un éternel souvenir. Et moi seul dans un coin fabuleux regardant l’or du soir qui s’éteint sur les eaux sombres, je me sentais apaiser aux marches de la nuit qui refusa de stopper pour faire de ce jour une éternité.

Je voulais m’écpliser sous les vagues pour faire de ce lieu mon humble demeure. Mais je ne pouvais point car on était censé partir de retour à Nairobi le soir.

La vie nous appartient pendant que la mort court à notre recherche jour , soir et nuit. Mais sûrement les souvenirs feront de la mort joyeuse.

Blogué par : Le SAMOURAÏ masturbateur des mots – L’INCONSOLÉ POÈTE

Mots et expressions du texte à comprendre :

1)Cacochymes : bêtises sans importance. Dans le texte, ce mot a comme synonyme bizarerie et dinguerie.

2)M’écpliser : se cacher .

3) Une bande de soûlards : un groupe de personnes alcooliques. Dans le texte, le mot soûlards, est synonyme du mot ivrognes et ivre.

4) La ville de lumière : Paris. « capitale de la France »

5) L ‘or du soir : Le coucher du soleil.

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